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.Moi, je ne t'appellerai pas car je ne suis pas une mégère ! Ha, ha ! Non, sérieusement, tu es vraiment un mec bien.Ne te sens pas obligé de me répondre.Je t'aime,Candi."Au lieu d'un point sur le i de Candi, elle avait desainé un petit visage souriant.Il jeta le courrier à la poubelle, laissa la vaisselle sale dans l'évier, et retourna dans sa chambre pour se rouler un joint.Il lui restait un peu de Maui Wowie.Assez pour obtenir l'effet désiré, en tout cas.Il se coucha sur le dos, sur son sofa, et fit l'inventaire des petites histoires foireuses de ces six derniers mois.Mary Ann Singleton, qui le tourmentait toujours.Connie Bradshaw, un véritable musée du kitsch.La gonzesse des bains turcs.Et maintenant, un tandem mère et fille !Il rit de lui-même à haute voix.Soit il était masochiste, soit le bon Dieu était sadique !quelques minutes plus tard, il se releva et enfila un Levi's avec une chemise militaire kaki.Il s'approcha de la porte, s'arrêta, et revint sur ses pas pour se rouler un autre joint.Puis il dévala les escaliers jusqu'au premier étage et appuya sur la sonnette de Michael.Pleine lune à Seacliff.Jon Fielding ne put s'empêcher de ressentir une pointe de jalousie quand le domestique des HamptonGidde lui offrit un champignon farci.Harold était une véritable trouvaille.Efficace, courtois et intelligent.Avec juste ce qu'il fallait de teint café au lait et de tempes grisonnantes pour lui donner l'air d'un vieux serviteur de famille.un serviteur en trop que Madame Mère avait expédié de Bar Harbor.- C'est une perle, dit Jon à Collier Lane dès qu' Harold se fut éloigné.Collier approuva :- Il est parfait.Une sorte d'Oncle Ben homo.- Il est homo ?- Y a intérêt.C'est lui qui montre les films.- Ici ?- Juste là.Devant cette oeuvre de Claes Oldenburg qui ressemble àdeux sacs de supermarché.Un écran descend.Ils passent Garçons dans le sable après les cigares et le brandy.Les Hampton-Gidde, constata Jon, n'avaient pas lésiné sur les moyens.Des murs marron en cuir suédé.Un casier en chrome pour les b˚ches de la cheminée.Du marbre à perte de vue, et un système d'éclairage qui aurait parfaitement fait l'affaire pour une petite sentation d'AÔda.Le médecin sourit à son ami avocat :- quelqu'un m'a dit qu'ils avaient même branché la télévision sur un variateur de lumière.Collier sourit à son tour :- Toute leur vie est branchée sur un variateur de lumière.Il y avait huit personnes au dîner.Rick Hampton et Arch Gidde (les Hampton-Gidde), Ed Stoker et Chuck Lord (les Stoker-Lord), Bill Hill et Tony Hughes (les Hill-Hughes).Et Jon Fielding et Collier Lane.Jon et Collier se réfugièrent dans la salle de bains en onyx noir des Hampton-Gidde.- Merde, Jon, tu n'en as pas marre d'entendre parler de cuisines rénovées ?- Tiens, sniffe une ligne, dit le médecin.Les choses passent mieux avec de la coke.Les Hampton-Gidde avaient mis la cocaÔne à la disposition de leurs invités.Dans la salle de bains uniquement.A l'abri du regard des serviteurs.Collier sniffa une ligne.- Si on allait au sauna ? dit-il en se redressant.- On ne peut pas s'en aller comme ça.- Pourquoi pas ? Je m'emmerde à crever.- Alors prends une autre ligne.- Et puis o˘ sont les beaux mecs, d'abord ? Ils ont généralement la décence de placer un ou deux beaux mecs décoratifs.Merde quoi, on ne va pas g‚cher une soirée entière à regarder ces vieilles tantes Gucci fatiguées.- Je ne peux pas partir maintenant.Après le film, peut-être.- J'emmerde le film ! Si on passait plutôt à l'acte ! C'est la pleine lune, aujourd'hui ! Tu t'imagines ce que ça doit être aux bains.?Jon pinça la joue de Collier.- Pense à nos obligations sociales, espèce de rustre.- Tu es un dégonflé, Fielding.Jon sourit.- Prends une douche froide.«a te calmera.- Bref ! dit William Devereux Hill III en passant les endives braisées à Edward Paxton Stoker Junior.Tony et moi, nous avons vérifiédans le Registre mondain de Saint Louis, et ils n'y figurent pas.Aucun des deux.- C'est pas vrai ?- Et franchement, ma chérie, à Saint Louis, ce n'est pas si difficile !- que dirais-tu du 8 ? demanda Archibald Anson Gidde.Charles Hillary Lord vérifia dans son agenda Hermès en cuir noir.- Désolé.Edward emmène Mme Langhurst écouter Edo, ce soir-là.Une fois de plus, je me retrouve veuve philharmonique.- Et le mercredi suivant ?- C'est notre nuit ACT.- J'abandonne.- C'est fou, non ? soupira Charles Hillary Lord.- Comment va ton p'tit lapin? s'enquit Richard Evan Hampton, décochant un sourire goguenard à Jon Philip Fielding par-dessus la table en marbre.- qui ça ?- Ton p'tit lapin en slip.Au Endup.- Oh.«a fait un bout de temps que je ne l'ai pas vu.- Oui, ce n'était pas vraiment ton type.- Ah bon ?- Tu connais beaucoup de mecs convenables qui s'inscrivent à des concours de danse en slip ?- Je connais au moins celui-là, Rick.Et je l'appréciais.- Oh, excuse-moi !- Non, c'est moi qui m'excuse.- De quoi ?- C'est la pleine lune, monsieur Hampton, et j'en ai plus qu'assez de cette réunion de grandes duchesses.Messieurs, veuillez m'excuser.Il repoussa sa chaise, se leva, et fit un signe de la tête à son ami.- Je prends un taxi, dit Jon.- Surtout pas ! Je te conduis, lui renvoya Collier.Ils transportèrent leurs blazers Brioni au sauna.Norman avoue.Après trois verres de vin blanc au Beach Chalet, Mary Ann, dans l'atmosphère rustique du bar, se sentit plus à l'aise.- J'aime bien cet endroit, confia-t-elle à Norman en toute sincérité.Ce n'est pas du tout prétentieux.Beauchamp pouvait aller au diable avec ses plaisanteries de snob sur l'Association des anciens combattants.- Je me disais que tu aimerais les peintures murales, hasarda Norman.- quelles peintures ?- Sur le mur.- Ah.oui, elles sont magnifiques.Art nouveau, non ?Norman confirma.- Sacré Roosevelt.C'est gr‚ce à lui et à ses subventions que.Hé, si on allait faire une balade sur la plage ?L'idée n'enthousiasmait guère Mary Ann.Dehors, il faisait froid, et une atmosphère réellement douillette se dégageait, autour d'elle, de ces enseignes lumineuses et de ces clients en veste de bowling adossés au bar.Elle lui sourit :- Tu veux vraiment ?- Oui.- Norman, il y a quelque chose qui ne va pas ?- Non, non.J'ai juste envie de me promener.- D'accord.Il sourit et lui toucha le bout du nez [ Pobierz całość w formacie PDF ]

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